24/04/2012 | photo n°28
En 1845, le Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, rédigé par Jean Ogée, A. Marteville et Pierre Varin note pour les quartiers les plus pauvres répérés par les noms des rues, " Rue des Fumiers, rue des Olivettes, rue Perelle ", que " sur 168 enfants au dessous de dix ans, les décès sont de quinze par an ".
A Nantes, en 1849, cinq " salles d'asile " accueillent 836 enfants. Au programme, " surveillance, discipline, morale, prière, lecture, calcul, histoire sainte, catéchisme... "
Le médecin hygiéniste Ange Guépin signale que l'école rudimentaire de la salle d'asile du 2 rue des Olivettes est fréquentée par 415 enfants en 1839.
C'est la deuxième salle d'asile de Nantes. Elle a été ouverte le 29 juin 1835, au centre du " quartier des ponts dans lequel se trouvent nombre d'habitations que la Loire vient visiter souvent, plusieurs fois de l'année et dans lesquelles les locataires retournent, l'eau ruisselant sur les dalles. En outre ces vagabonds bas-Bretons font nous avons parlé plus haut, ce quartier est occupé par des ouvriers de fabrique, mais surtout par des pêcheurs et des bateliers, dont les femmes exercent le métier de revendeuse. Tantôt elles s'occupent de la vente des poissons, tantôt de celle des fruits et légumes de la saison. La variété de leurs occupations mène une grande irrégularité dans les habitudes, fait qui, longtemps, a été un grand obstacle à l'extension de la salle d'asile ".
in Annales société académique de Nantes et Loire-Inférieure, 1849
Rapport de sur les chambres d'asile par le Dr de Rostaing de Rivas
Publié dans HISTOIRES DES LIEUX EXISTANTS, Olivettes rue des (autrefois rue Montfaucon)
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